Tour de l’Adriatique 2025 (Jour 4): Lignano Sabbiadoro- Grado

Quelle superbe journée - à tout point de vue! 77 km de bonheur🩷🚴‍♀️.

Le trajet de vélo était magnifique avec une vue sur les Dolomites à l’horizon pendant tout le parcours (malheureusement, je n’arrive pas à rendre justice avec mon i-phone 😉). Peut - être parce que je n ‘ai pas eu beaucoup d ‘occasions d’être dans de grandes montagnes, mais elles me fascinent. Il faisait un temps radieux: soleil, mais pas excessivement chaud ni humide, avec de petites brises une fois de temps en temps. On a encore longe plein de canaux. En fait, comme ils nous arrivent dans tous nos voyage, on trouve des obstacles qui nous demandent de changer de chemin. Cette fois, c’était l’écluse qui était ouverte pour faire passer les bateaux… une attente de 3 heures, on rebrousser un peu le chemin pour prendre un pont. On a choisi l’option du pont 😉 et ce n’était vraiment pas un gros détour… et il n’y avait pas trop de circulation…

On a longé plein de vignes…et par la suite (à destination ) dégusté ce vin de la province de Friuli-Veneto-Giulia. En roulant sur une piste de gravelle dans une zone agricoles, on n’a pas pû échapper à l’immense jet d’eau qui arrosait les vignes 😳. En vrai, c’était une bonne petite douche qu’on a eue, mais ça faisait du bien. Le seul hic était les flaques d’eau ce ce jet puissant créait sur la piste de gravelle et on est sorti de là assez sales avec la terre qui revolait 😉.

La pause lunch (une grande salade, ou « insalatona » comme disent les italiens) s’est fait dans le très joli village de Mariano Lagunare - sur une terrasse donnant dans sa belle grande piazza avec vue sur le clocher de l’église de Mariano di Valpolicella. C’est un charmant village qui vit surtout de la pêche et aquaculture dans les lagunes environnantes.

On a roulé sur les plus belles pistes cyclables. Ca fait drôle s’exciter pou l’asphalte, mais un bon bout de piste s’est fait sur une piste fraîchement pavée qui était ombragée et c’était génial😉. En roulant, on a vu une affiche pour un site faisant partie des héritages mondiaux de l’UNESCO. Quelle belle surprise. Aquileia est une ancienne ville romaine datant de 200 ans av. JC. A l’entrée de la ville, on a pu voir les colonne de l’ancien forum (des archéologues étaient en train de travailler). Mais le bijou de cet endroit est la basilique de Santa Maria Assunta d’Aquileia. (https://www.fondazioneaquileia.it/en/must-see/basilica ) Ils nous ont laissé rentrer malgré nos tenues pas super respectueuses ( et sales) …. On a été époustouflés par ce qu’on a vu; tout (mais tout) le plancher couvert de mosaiques et murs recouverts de fresques colorées ( la crypte aussi!).

L’origine de la Basilique date du 4ieme siecle mais l’église qu’on voit aujourd’hui est plutôt le résultat de travaux architecturaux initiés au 11 ieme siècle.

Grado, surnommée l’île du soleil (isola del sole) est une charmante petite villes côtière d’environ 8,000 habitants.situee dur la péninsule entre Venise et Trieste. Construite parmi les lagunes, on y est arrives en pédalant sur une piste cyclable sur une mince chaussée (il n ‘y avait de la place que pour 2 voix et une piste cyclable) traversant les lagunes. Cette chaussée était longue de quelques kilomètres et donnait un air presque dramatique à notre entrée dans la ville. Vraiment spectaculaire,

Un village pêcheur à l’origine est maintenant (aussi) une destination pour les vacanciers. Au 19 ieme sicle, il parait que c’était déjà une destination prisée par la classe moyenne et les nobles de l ‘empire austro hongrois. C’est aussi une ville thermale (a vrai dire j’aurais dû en profiter pour relaxer mon corps qui sent les 5 jours d’affilée de plus de 70 km quotidiens 😳🚴‍♀️). Le centre est piton et très très agréable avec la basilique San Eufemia, piazzas, petites marina, jolies rues bordées de terrasses, gelaterie, boutiques et restos. Il y a aussi une très jolie promenade qui donne une belle vue sur la mer. Cette petite ville ne semble pas encore être sur le radar de l’industrie touristique de masse. On a été charmés. On y serait restés plus longtemps.

NOTES DE VOYAGE

on est dans la province italienne de Veneto-Fiuli-Giulia et les gens ont évidemment un accent différent, mais plusieurs parlent une langue différente: le frioulan (sur les menus, on voit aussi les traductions en allemend). En fait, les panneaux et indications et menus sont en italiens et en langue Frioulane, qui est reconnue comme langue minoritaire de la région.

On a logé à l’hôtel Regina dans le centre. Très bien et avec un bon petit déjeuner sue le rooftop de l’hôtel.

À côté de l’hôtel, il y avait une boutique qui vendait des vêtements de cyclisme, Non solo Vela (La premier qu’on a vue). On a dû passer environ 1 heure à jaser avec le proprio, Alessandro (Alex), un passionné de vélo et de sa région. Tellement sympathique. Son épouse organise des sorties de groupes de vélos. On s’est fait ami .. et ça nous a donné le goût de revenir et d’aller découvrir les Dolomites 😳.